Les démarches pour ouvrir un salon de manucure

Depuis son importation dans les années 70, le métier de manucure connait un véritable essor. Véritable phénomène tendance, le métier de manucure est de plus en plus pratiqué dans les salons ou instituts de beauté sous une forme artistique connue sous le nom de « nail art ». Si l’on assiste en effet aujourd’hui à un développement rapide des ateliers de manucure, il est à noter que l’ouverture de ces centres de soins esthétiques dédiés aux mains est soumise au préalable à l’observation de certaines démarches.

Nous vous proposons de découvrir quelques démarches liées à l’ouverture d’un salon de manucure.

Les qualifications et compétences requises

Comme l’esthéticienne, la manucure est une professionnelle spécialisée dans le soin des mains et des ongles. Maîtrisant parfaitement les techniques de massage, de polissage et de gommage, la manucure a pour mission d’appliquer sur les mains et ongles de ses clients (es) les soins nutritifs appropriés pour faire ressortir leur beauté naturelle.

Capable de donner des conseils d’expert, la manucure peut également commercialiser dans son salon des produits cosmétiques et vernis tendance répondant au besoin de sa clientèle tant masculine que féminine. Lorsqu’elle élargit son activité à celle d’une prothésiste ongulaire, elle peut fournir des prestations de décoration, de pose ou de retrait des ongles.

En matière de formation, la manucure suit un parcours similaire à celui de l’esthéticienne. Certains diplômes sont certes exigés avant l’ouverture d’un salon de prothésiste ongulaire mais ils ne sont pas obligatoires lorsque vous disposez d’une expérience professionnelle de trois ans dans le métier. Il s’agit : du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et du brevet d’études professionnelles (BEP).

Les différents statuts juridiques pour s’installer à son compte

L’ouverture d’un salon de manucure se rapporte à la création d’une entreprise. Ainsi, pour devenir prothésiste ongulaire et s’installer à son propre compte, la manucure peut opter librement pour un statut juridique répondant à ses besoins. Le salon peut donc avoir le statut : de société (SARL, EURL, SNC, EIRL…), d’entreprise individuelle, d’auto-entrepreneur, de vendeur à domicile indépendant (VDI).

Les conditions de travail et le matériel nécessaire

Le métier de manucure peut s’exercer à plein temps ou à temps partiel, et les tarifs peuvent être facturés par heure ou en fonction des prestations. Toutefois, ce type de métier exige parfois des durées assez longues de travail.

Avant d’ouvrir un salon de manucure, il est essentiel de disposer de matériel adéquat pour équiper le salon. Comme tout commerce donc, il faut prévoir : une caisse enregistreuse, un ordinateur, un logiciel de gestion, un terminal de carte bancaire, etc. Et dans le cadre de l’activité, il faut prévoir des accessoires tels que : fauteuils, éclairage, tables, décoration, appareils de séchage, limes, petites brosses à ongles, dissolvant, crème des mains, etc.

L’ouverture d’un salon de manucure est une étape indispensable pour se lancer dans le métier de prothésiste ongulaire et se faire une réputation. Les démarches pour y arriver sont simples et ne nécessitent pas forcément un investissement de départ.